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Ariane Dubillard
A son retour d’extrême orient, (elle est titulaire d’une licence de chinois), Ariane Dubillard étudie le chant à L’Ecole Supérieure de Musique de Düsseldorf, et le théâtre à Paris avec Elisabeth Depardieu, Alain Knapp.
Partenaire au théâtre de Nadine Alari, Nada Strancar, Jean-Philippe Ecoffey… et au cinéma, de Jean-François Balmer et Pierre Etaix, elle est une Lucy remarquée dans l'Opéra de quat'sous, de B. Brecht et K. Weill, sous la direction de Christian Schiaretti et de Jean Claude Malgoire (TNP-Villeurbanne, Théâtre national de Strasbourg, Théâtre de la Colline-Paris). Elle fait partie de l’aventure des Z’acoustiques, de Phyllis Roome, travaillant également sous la direction de Nicolas Bataille, Régis Santon, Alain Maratrat, Tilly ou Virginie Lemoine.
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Elle consacre de nombreux spectacles à l’œuvre poétique de son père, le poète dramaturge et acteur Roland Dubillard : Diablogues de Sourds (mes Nicolas Bataille), au Théâtre de la Huchette, Dedans notre maison (mes Maria Machado), au Théâtre de la Bastille, Cabaret Dubillard (mes Michel Arbatz), à la Maison de la Poésie à Paris (le cd éponyme a été distingué par le Monde de la musique), Comme un bouchon, qu’elle met en scène pour le Théâtre du Rond Point en 2004, Les Zoizeaux, à la Péniche Opéra, au Théâtre 13, ou au Kléber Méleau de Lausanne, en 2010, et enfin C’est Dubillard, créé à l’été 2019 au festival Lecture et Théâtre en Normandie de la Compagnie PMVV.
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Elle a été régulièrement l’invitée de Philippe Mentha au Kléber Méleau de Lausanne, de Philippe Lüscher au Grütli de Genève et d’Alain Nitchaëff à l’Esprit frappeur de Lutry. Bénédict Vaucher et Anne Vaucher-Gampert la convient de nombreuses fois, chanteuse ou comédienne (Tour de chant, L’aide–mémoire, Mon père et moi) dans leur Théâtre le Crève-coeur à Genève. Son spectacle Le lézard de l’amour, sur des textes et chansons d’Audiberti, Louise Labé, Brecht ou Prévert, mis en scène par Michel Arbatz, a tourné dans de nombreux festivals de chanson (Chorus des Hauts de Seine, Festivals de Marne, d’Oise, en Othe, de Barjac, des Langagières, à la Comédie de Reims ou d’Avignon, In et Off). Ce spectacle lui a permis de rencontrer un large public en compagnie de Juliette, Georges Moustaki, Francesca Solleville, Gilbert Lafaille, Marie-Paule Belle ou Juliette Gréco. Sa rencontre avec Anne Sylvestre est de loin la plus marquante. En août 2021, elle créé, avec Isabelle Serrand au piano, Merci pour la tendresse, en hommage à cette grande dame de la chanson (Festival Théâtre et lecture en Normandie, Commanderie d’Elancourt et Théâtre de l’Esprit frappeur, en 2021, Théâtre de l’ile Saint-Louis, en 2022-23).
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Avec Ma chanson de Roland, créé en 2017, à Vert le Grand, petit village de l’Essonne où son père vécut ses dernières années, elle raconte leur singulière histoire de vie. La pièce est reprise ensuite au Théâtre de la Passerelle, à Limoges, dans une mise en scène de Michel Bruzat, puis au Théâtre des Déchargeurs à Paris, en 2019 (Théâtre National Populaire de Villeurbanne, Théâtre Gérard Philipe de Champigny sur Marne).
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En 2024, Ma chanson de Roland s’est jouée à Uzeste Musical, à l’invitation de Bernard Lubat. Le texte est paru aux Editions Camino Verde.